
Immortel (ad vitam)




Immortel (ad vitam)

L'avis de Mediafilm
Dieux, extraterrestres, mutants et humains se disputent l'univers de cette hallucinante fresque rétro-futuriste signée Enki Bilal. Pour son troisième long métrage, sans aucun doute plus accompli que BUNKER PALACE HOTEL (1989) et TYKHO MOON (1996), le réalisateur-bédéiste a eu recours à toute la palette des trucages numériques de pointe (courtoisie de la société Duboi, créateur des effets spéciaux du FABULEUX DESTIN D'AMÉLIE POULAIN et du PACTE DES LOUPS, entre autres) pour tenter de reproduire sur grand écran la patine glaciale de ses dessins. Et il y parvient à merveille. Seulement, devant l'étalement de toute cette virtuosité technique et picturale, l'action semble se figer, tout comme les passions ardentes que l'intrigue est censée susciter. Le scénario, labyrinthique à souhait et adapté de deux des oeuvres les plus célèbres de l'auteur, se révèle très touffu. Les comédiens, à part Linda Hardy dans le rôle de la mutante, semblent en état d'apesanteur tellement ils ont l'air dominé par les impressionnants décors de ce Manhattan pixellisé ainsi que par la froideur clinique de la mise en scène. Par contre, au rayon du dépaysement, le spectateur est plus que servi.

Synopsis

Année
2004Genre
Science-fictionDurée
102 min.Origine
FranceInformation
Classification

Genre
Science-fiction
Année
2004
Durée
102 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le livre de
Pays
France
Distribution
Remstar
Images






