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Gunner Palace

G
2004 · · Gunner Palace - Le palais des artilleurs (ang)
100% est d'accord avec la cote
Deux cinéastes relatent le quotidien d'une unité de l'armée américaine installée dans un palace en ruines à Bagdad.
Regard personnel et courageux sur la guerre en Irak. Portrait d'ensemble parfois confus. Témoignages percutants dont certains livrés avec originalité. Montage frénétique.

L'avis de Mediafilm

Michael Tucker et Petra Epperlein n'ont pas seulement recueilli les témoignages de militaires américains en poste en Irak, pour la plupart jeunes et venant de milieux modestes. Ils ont également partagé avec eux le danger, conscients que les patrouilles ou les arrestations pouvaient se conclure par l'explosion d'une bombe ou une salve de mitraillettes. C'est le courage du tandem qui a favorisé la confiance au sein de l'unité, suscitant des confidences spontanées, voire poétiques, comme en font foi les chansons des soldats de race noire. Même si un sentiment patriotique les anime, la frustration face à leur mission, et surtout la peur, omniprésente, les forcent à plus d'humilité et de réalisme. Ils implorent leurs compatriotes de prendre conscience de leur situation, affirmant ne pas être les vedettes d'une émission de téléréalité, bien qu'ils se fassent les porte-étendards de la culture populaire américaine. Leur ignorance génère d'ailleurs d'autres malentendus auprès des Irakiens. Souvent, les propos se télescopent, créant une certaine confusion chez le spectateur sur les rôles de chacun, et bien peu d'empathie face à leurs angoisses. Le portrait ne se veut ni élogieux ni moraliste mais demeure forcément partial car le tout fut filmé au moment où étaient commis les pires sévices dans la prison d'Abou Ghraïb?

André Lavoie

Synopsis

Lors de séjours à Bagdad de juin 2003 à février 2004, le caméraman Michael Tucker et sa compagne Petra Epperlein ont côtoyé les soldats américains d'une unité surnommée «The Gunners». Installés dans un ancien palace d'Uday Hussein, un des fils de Saddam, ils ont accepté d'être filmés en permanence. Le couple de cinéastes les accompagne donc lors de leurs périlleuses missions dans les rues de la capitale ou pendant leurs moments de détente autour de la piscine de ce palais à moitié en ruines. Avec franchise, et souvent en chansons sur des airs hip-hop, les soldats commentent cette guerre et la nécessité de lutter d'abord et avant tout pour leur survie et celle de leurs compagnons. Plusieurs d'entre eux sont d'ailleurs morts au combat, pendant et après le tournage.

Année

2004

Genre

Documentaire

Origine

États-Unis

Information

Classification

G

Genre

Documentaire

Année

2004

Pays

États-Unis

Distribution

Atopia