
Enduring Love




Enduring Love

L'avis de Mediafilm
Pour les spectateurs férus de nosologie clinique, le comportement du personnage de Jed n'aura pas de secret. Il correspond en effet à une maladie mentale connue, l'érotomanie (aussi appelée «syndrome de Charcot»), qui affligeait également l'étudiante éprise d'un cardiologue réputé dans À LA FOLIE, PAS DU TOUT de Laetitia Colombani. Plus que l'exploration d'un cas pathologique cependant, ENDURING LOVE cherche à nourrir une réflexion sur les accidents tragiques par lesquels nous perdons la maîtrise de notre destin. Il en résulte un thriller également partagé entre la subtilité de ses notations psychologiques et l'usage plus banal de certaines conventions du genre. Après un prologue à couper le souffle, astucieusement émaillé de motifs obsessionnels exprimant la culpabilité du protagoniste, ENDURING LOVE ne fait pas preuve d'une même adresse lorsqu'il nous guide, avec plus de confusion que de tension, vers une inévitable confrontation finale. Cela dit, le film n'en est pas moins porté par une mise en scène rigoureuse, précise et inventive de Roger Michell (THE MOTHER), ainsi qu'une interprétation solide, bien que la talentueuse Samantha Morton soit sous-utilisée dans un rôle passif et taciturne.

Synopsis

Année
2004Genre
ThrillerDurée
100 min.Origine
Grande-BretagneInformation
Classification

Genre
Thriller
Année
2004
Durée
100 min.
Réalisation
D'après le roman de
Pays
Grande-Bretagne
Distribution
Équinoxe Films