
De-Lovely




De-Lovely

L'avis de Mediafilm
Profitant d'un regain de vitalité de la comédie musicale grâce aux succès de MOULIN ROUGE et de CHICAGO, Irwin Winkler rend hommage au célèbre compositeur américain Cole Porter, dont les chansons («Anything Goes», «Love For Sale», etc.) semblent indémodables. À l'opposé, DE-LOVELY affiche un académisme qui lui donne des allures de bel objet de musée et, hormis l'idée d'un théâtre désaffecté pour illustrer l'espace entre la vie et la mort, l'ensemble se présente comme une biographie plus anecdotique que fouillée. Peu connue du grand public, l'homosexualité de Porter devient dans le film un des éléments clés de la relation du compositeur avec son épouse Linda Lee. Ce sujet est d'ailleurs abordé avec franchise dans les dialogues mais illustré de manière timide, voire métaphorique. Il en va autrement des numéros musicaux, nombreux et enlevants, qui donnent l'occasion à une foule d'interprètes connus (Elvis Costello, Alanis Morissette, Diana Krall, Lara Fabian) de revisiter le répertoire de Cole Porter. À côté d'eux, la voix de Kevin Kline apparaît hésitante mais le véritable Porter en aurait sûrement envié le timbre. Acteur fabuleux dont la carrière au cinéma s'avère rarement en adéquation avec son talent, Kline trouve ici un personnage digne de sa manière sensible et raffinée, bien secondé par une élégante Ashley Judd.

Synopsis

Année
2004Genre
Drame musicalDurée
125 min.Origine
États-UnisImages









