
Party Monster




Party Monster

L'avis de Mediafilm
Bien connue dans le milieu du cinéma indépendant, la maison Killer Films a souvent financé des projets ayant la culture glam pour thème. C?est donc dans la continuité de films tels que HEDWIG AND THE ANGRY INCH ou VELVET GOLDMINE que s'inscrit ce portrait d'un «club kid» sociopathe, auquel Fenton Bailey et Randy Barbato avaient déjà consacré un documentaire. Mais cette fois, les libertés de la fiction permettent aux cinéastes de faire goûter au spectateur, à grand renfort de costumes tout aussi extravagants les uns que les autres, l'atmosphère morbide et flamboyante de l'univers décadent de Michael Alig, qui n'avait rien à envier aux orgies du «Satyricon». Pourtant, ce film qui souffre d'un certain manque de moyens, arborant une photographie tout juste passable, n'arrive pas à percer son personnage à jour, peut-être, justement, parce qu'il n'y avait rien à dévoiler sous sa façade. Conséquemment, on vibre peu à la performance de Macaulay Culkin, de retour à l'écran après neuf ans d'absence dans un rôle courageusement choisi, mais qui suscite fort peu d'empathie. D'autant plus que ses acolytes, jouant tous dans l'extravagance voulue, lui volent parfois la vedette grâce à des personnages mieux dessinés et surtout plus humains.

Synopsis

Année
2003Genre
Drame biographiqueOrigine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame biographique
Année
2003
Réalisation
Pays
États-Unis
Distribution
Les Films Séville
Interprètes