Ong Bak Le Guerrier
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Ong-Bak: Le Guerrier (Ong-Bak: Muay Thai Warrior)

2003 · Ong-Bak: The Thai Warrior (ang)
Un jeune paysan se rend à Bangkok pour récupérer une statue de bouddha volée dans son village par des brigands.
Intrigue sans grande originalité mais mouvementée à souhait. Scènes d'action et de combats nombreuses et habilement orchestrées. Réalisation musclée et sans chichi. Jeu athlétique de T. Jaa.

L'avis de Mediafilm

Grand admirateur de l'acteur et maître en arts martiaux Phanna Rithikrai (surnommé le Bruce Lee thaïlandais), le cinéaste Prachya Pinkaew rêvait de tourner avec lui un film d'action exploitant le muay thaï, une forme typiquement thaïlandaise de «kick boxing». Le réalisateur a donc fait appel à ses services pour chorégraphier les combats de ONG-BAK, tout en donnant le premier rôle à un disciple doué de Rithikrai, le très athlétique et habile Tony Jaa, à qui l'on peut d'ores et déjà prédire une brillante carrière dans le cinéma d'arts martiaux. Cette collaboration à trois prend ici la forme d'un film musclé et fort divertissant qui repose, cependant, sur un scénario sans grande originalité. En fait, l'intrigue bat en rappel la plupart des clichés du genre, dont de nombreux lieux communs propres aux films de kung-fu hong-kongais des années 1970. Cela dit, le rythme très enlevé, d'heureuses touches d'humour, ainsi que quelques surprises inattendues dans les scènes d'affrontement et de poursuite, suffisent à relever la sauce de façon appréciable. Par ailleurs, l'ensemble est réalisé avec une énergie brute efficace, sans chichi ou effets esthétiques recherchés. Ce qui donne un bon film d'action, qui ne révolutionne pas le genre mais s'y inscrit avec conviction. À noter que tous les combats sont réglés sans l'utilisation de câbles ou trucages.

Martin Girard

Synopsis

Année

2003

Genre

Film d'arts martiaux

Durée

108 min.

Origine

Thaïlande