
Innocents (The Dreamers)




Innocents (The Dreamers)

L'avis de Mediafilm
Puisant dans ses souvenirs de jeunesse ainsi que dans la matière d'un roman en partie autobiographique de l'écrivain Gilbert Adair (LOVE AND DEATH ON LONG ISLAND), Bernardo Bertolucci livre une évocation nostalgique d'une époque à la fois troublée et exaltante. Cependant, les événements de mai 68 ne constituent qu'une toile de fond, les auteurs se concentrant sur les expériences sexuelles et sentimentales de trois jeunes fous de cinéma confinés dans un vaste appartement parisien. De sorte que THE DREAMERS ressemble à un croisement entre un TRAVELLING AVANT pervers et un DERNIER TANGO À PARIS en moins désespéré, mâtiné des ENFANTS TERRIBLES de Cocteau. Rendant un hommage senti à la cinéphilie, Bertolucci intègre habilement au récit de nombreux extraits de films marquants, procurant au spectateur des moments tantôt amusants, tantôt touchants. En outre, ses choix musicaux (Janis Joplin, The Doors, Jimi Hendrix, etc.) s'avèrent fort judicieux. Fidèle à lui-même, le cinéaste italien offre des compositions visuelles recherchées, tout en conférant beaucoup de sensualité à ses images. Pourtant, l'ensemble manque de profondeur, ces libertinages ayant en définitive peu de conséquences réellement dramatiques. Les interprètes font montre de fraîcheur et d'audace, en particulier la nouvelle venue Eva Green, fille de l'actrice Marlène Jobert.

Synopsis

Année
2003Genre
Drame de moeursDurée
114 min.Origine
FranceInformation
Classification

Genre
Drame de moeurs
Année
2003
Durée
114 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
D'après le roman de
Pays
France
Italie
Grande-Bretagne
Distribution
20th Century Fox
Images



