
Carandiru




Carandiru

L'avis de Mediafilm
Absent de la scène internationale depuis plusieurs années, le Brésilien Hector Babenco (PIXOTE, LE BAISER DE LA FEMME ARAIGNÉE) a vaincu le cancer grâce au docteur Drauzio Varella, celui-là même qui a relaté son expérience avec les détenus dans le best-seller "Station Carandiru". Cette rencontre a permis à Babenco d'effectuer un retour en force au cinéma avec ce film engagé. À travers un récit épisodique, il utilise le personnage anonyme du docteur comme un catalyseur qui permet aux détenus de s'exprimer librement sur leur passé hors de la prison, ce qui donne lieu à des flash back évoquant des conditions de vie parfois aussi dures à l'extérieur qu'à l'intérieur des murs du Carandiru. À l'instar du docteur, le réalisateur ne juge pas ces prisonniers qui sont presque tous des criminels endurcis vivant dans la pauvreté, mais il témoigne avec sensibilité de leur humanité et de leur énergie vitale. Aux yeux du cinéaste, leurs actes condamnables ne justifient pas le massacre encore plus répréhensible dont ils furent victimes en 1992. Grâce à une mise en scène vivante et à un montage rythmé, Babenco rend bien la fébrilité et la précarité de la vie carcérale, tout en faisant usage de transitions abruptes dans le ton qui sont volontairement choquantes. L'excellente distribution est dominée par le jeu désinvolte du très charismatique Ailton Graça dans le rôle du détenu "Majesté".

Synopsis

Année
2003Genre
Drame socialOrigine
BrésilInformation
Classification

Genre
Drame social
Année
2003
Réalisation
Pays
Brésil
Distribution
Mongrel Media