Stevie
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Stevie

G
2002
Un cinéaste renoue avec un jeune homme peu scolarisé au lourd dossier criminel, dont il a été le Grand Frère dix ans auparavant.
Portrait fascinant de l'Amérique profonde par le biais d'une expérience personnelle. Critique subtile du système d'éducation. Approche respectueuse et pleine de compassion. Témoignages crus et sincères.

L'avis de Mediafilm

Devant la gravité des accusations portées contre Stevie Fielding, Steve James s'est retrouvé confronté à un éprouvant dilemme moral: tracer ou non le portrait d?un pédophile impénitent qui refuse toute aide psychiatrique. Voulant faire amende honorable après avoir abandonné son ancien protégé, le réalisateur a donc poursuivi le tournage de son documentaire jusqu?à l?issue du procès, tout en sachant préserver une approche respectueuse et pleine de compassion envers son sujet. Toutefois, si ce n'était de l'attitude de James, STEVIE pourrait facilement inspirer le mépris chez le spectateur. En effet, le film met en scène des gens pauvres et peu instruits dont les témoignages crus sont susceptibles de choquer. Néanmoins, par le biais d'une expérience éminemment personnelle, Steve James trace un portrait fascinant de l?Amérique profonde. De même, le cinéaste se livre à une critique subtile du système d'éducation, lequel n'a jamais fourni l'encadrement approprié à l'enfant troublé qu'était Stevie Fielding. Tout aussi captivant que HOOP DREAMS, le précédent documentaire de James, STEVIE recèle des moments d?introspection sincères et des scènes familiales qui révèlent les lourdes tensions mais aussi l?étonnante complicité régnant dans l?entourage dysfonctionnel du jeune criminel.

Synopsis

Année

2002

Genre

Documentaire

Origine

États-Unis