
Solaris




Solaris

L'avis de Mediafilm
En s'attaquant à cette adaptation du roman de Stanislav Lem, le réalisateur américain Steven Soderbergh court le risque de voir son film comparer au SOLARIS du réputé cinéaste soviétique Andrei Tarkovski. Sans être aussi ambitieux que son regretté prédécesseur, Soderbergh réussit tout de même à faire oeuvre personnelle avec ce «space-opera» intimiste sur les thèmes de la mémoire et de l'ambiguïté du réel par rapport à l'imaginaire. Construit en un va-et-vient fluide entre le passé et le présent, le rêve et la réalité, SOLARIS est une oeuvre éthérée au traitement froid et rigoureux. Le réalisateur raconte cette histoire d'amour aux accents tragiques dans un style détaché, avec un rythme engourdi bien adapté au climat onirique recherché. Il s'en dégage un film évoquant des émotions déchirantes sur un ton cérébral, ce qui s'avère déconcertant, voire aliénant. Le résultat n'en demeure pas moins riche et fascinant, tant par son questionnement philosophique sur l'existence et sur le sentiment amoureux, que par sa forme sobre et raffinée. Soderbergh utilise les décors futuristes et les effets spéciaux dans une optique nettement poétique qui rappelle avantageusement le 2001 de Kubrick. Les interprètes se plient avec talent à l'approche dramatique tout en retenue que le cinéaste privilégie.

Synopsis

Année
2002Genre
Science-fictionDurée
99 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Science-fiction
Année
2002
Durée
99 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
États-Unis
Distribution
20th Century Fox
Images





