Ni Pour Ni Contre Bien Au Contraire
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Ni pour ni contre (bien au contraire)

13
2002
Une jeune cameraman se laisse entraîner par quatre petits malfrats qui projettent de se servir d'elle pour réaliser un vol important.
Portrait assez crédible d'un milieu interlope. Éléments habituels du polar bien utilisés. Personnages humanisés par des touches d'humour. Réalisation alerte. Interprètes déterminés.

L'avis de Mediafilm

Cédric Klapisch s'est surtout fait connaître du public par ses comédies de moeurs bien troussées telles que CHACUN CHERCHE SON CHAT et UN AIR DE FAMILLE (1996) ainsi que L'AUBERGE ESPAGNOLE, tournée en attendant de pouvoir compléter ce premier thriller, dont le titre reprend un mot célèbre de Coluche. Cette fois, plutôt que de se résumer à chercher son animal domestique, le trajet de l'héroïne rappelle davantage celui de Henry Hill dans le GOODFELLAS de Scorsese, ressassant ainsi de façon assez convaincante le thème traditionnel de l'innocent qui se laisse gagner par l'attrait d'une vie criminelle. Avec ses acolytes réguliers à l'écriture, le réalisateur brosse un portrait assez crédible d'un milieu interlope sans grande envergure, malgré quelques invraisemblances ou exagérations dans l'intrigue. Sans renouveler le genre, mais avec une pointe d'immoralité ambiguë, Klapisch réussit à humaniser par le biais de l'humour ses personnages de malfrats, même si dans la seconde partie de forts accès de violence étonnent quelque peu de sa part. Un rythme alerte et des interprètes de métier au jeu déterminé confèrent à l'ensemble l'énergie voulue pour faire de ce récit un polar ni raté ni totalement réussi, bien au contraire.

Synopsis

Année

2002

Genre

Thriller

Durée

109 min.

Origine

France

Images

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