
La Voie de Perdition (Road to Perdition)




La Voie de Perdition (Road to Perdition)

L'avis de Mediafilm
De toute évidence, le réalisateur d'origine britannique Sam Mendes s'intéresse à l'Amérique. Son premier film, le brillant AMERICAN BEAUTY, proposait une critique à la fois cinglante et caustique des baby-boomers vivant dans les banlieues étasuniennes. Cette fois, Mendes explore un des grands mythes romantiques américains, celui du gangster, qu'il choisit d'étudier par le biais des relations tendues entre un père criminel et son fils mal aimé, dont la perte de l'innocence en vient à représenter celle de l'Amérique toute entière. Ce propos ambitieux n'est pas toujours parfaitement servi par le scénario (des détails importants du cheminement émotif des personnages sont escamotés) mais la réalisation inspirée compense amplement, en particulier lors de scènes violentes possédant une grande charge viscérale et un haut degré de stylisation. Le travail sur le son ainsi que les clairs-obscurs de Conrad L. Hall (qui ne vont pas sans rappeler les toiles oppressantes d'Edward Hopper) stupéfient par leur qualité. Comme l'interprétation d'ailleurs, Mendes ayant eu le génie d'utiliser Tom Hanks à contre-emploi et de l'entourer d'interprètes qui se surpassent.

Synopsis

Année
2002Genre
Drame de moeursDurée
116 min.Origine
États-UnisImages






