
La Maison de fous (Dom Durakov)




La Maison de fous (Dom Durakov)

L'avis de Mediafilm
Après un long séjour à Hollywood dans les années 1980, au cours duquel il a notamment réalisé MARIA'S LOVER, RUNAWAY TRAIN et TANGO & CASH, Andrei Konchalovsky profite maintenant des changements survenus en Russie pour partager son temps entre sa terre natale et les États-Unis. Dans HOUSE OF FOOLS, l'hôpital psychiatrique devient une métaphore de l'absurdité du conflit se déroulant en Tchétchénie, qui rappelle le ton débridé et amusant de Philippe de Broca dans LE ROI DE COEUR. Là pourtant s'arrêtent les comparaisons, Konchalovsky offrant surtout du sous-Kusturica avec tous ces personnages au comportement outrancier qui évoluent dans une atmosphère de cirque en ignorant les ravages de la guerre, avant d'être rattrapés par la triste réalité. Maladroit plaidoyer en faveur de la paix, HOUSE OF FOOLS ressemble davantage à un curieux hommage au chanteur canadien Bryan Adams, dont la présence s'avère farfelue et encombrante, même à titre de fantasme amoureux du personnage de Janna. Emporté par l'incohérence de ses personnages, Konchalovsky offre un récit décousu, accumulant les effets de style d'une lourdeur excessive. L'outrance semble également le mot d'ordre de cette distribution, cherchant une cohésion qui ne se matérialise jamais.

Synopsis

Année
2002Genre
Comédie dramatiqueDurée
104 min.Origine
RussieInformation
Classification

Genre
Comédie dramatique
Année
2002
Durée
104 min.
Réalisation
Pays
Russie
Distribution
Équinoxe Films
Interprètes
Récompenses
Venise, Prix spécial du jury, 2002