So Faraway and Blue
So Faraway and Blue
L'avis de Mediafilm
Jeune cinéaste québécois originaire de la Saskatchewan, Roy Cross a eu l'idée de filmer Montréal comme une ville étrangement désertée, assez proche de l'idée qu'on peut se faire d'une petite localité des Prairies. Presque toute l'action se déroule dans un quartier mort du Sud-ouest de la Métropole, auquel une belle photographie en noir et blanc confère une atmosphère intéressante. Cross semble avoir subi l'influence des maîtres du cinéma de l'errance, de Wim Wenders à Jim Jarmusch. Malheureusement, son film ressemble à un pastiche qui adopte toutes les figures imposées du genre, tout en étant dépourvu de véritable substance. Même la poésie qui émane de certains passages apparaît un peu trop fabriquée pour être vraiment envoûtante. Une certaine confusion règne dans le récit, dont le rythme léthargique risque de taxer la patience de certains spectateurs. Les interprètes habitent avec une certaine aisance cet univers quasi onirique, sans toutefois parvenir à vraiment donner du caractère aux personnages.
Synopsis
Julie est une jeune squatteuse qui a installé ses pénates au fond de la piscine d'un vieux bain public, dans un secteur industriel dépeuplé de Montréal. Passant ses journées à déambuler sans but précis dans la ville, Julie a bien du temps pour ruminer sur les raisons qui ont pu pousser son père à l'abandonner pour aller vivre dans le Sud. Un jour, elle fait la rencontre de Hank, qui a roulé en voiture de l'Alberta jusqu'au Québec pour tenter de retrouver Véronique, une jeune femme avec qui il a eu une aventure au Mexique. Julie donne refuge à Hank et s'offre pour le guider dans la ville. En échange, ce dernier lui promet de l'emmener aux États-Unis.
Année
2001Genre
Drame de moeursDurée
78 min.Origine
CanadaInformation
Classification
Genre
Drame de moeurs
Année
2001
Durée
78 min.
Réalisation
Scénario
Pays
Canada
Distribution
Cinéma libre