
S1m0ne




S1m0ne

L'avis de Mediafilm
Dans S1M0NE, Andrew Niccol revient au thème de la recherche de la perfection qui sous-tendait GATTACA, sa première réalisation, tout en poursuivant sa réflexion sur la manipulation de la réalité par la technologie, amorcée dans son scénario du TRUMAN SHOW de Peter Weir. Dans un premier temps, Niccol dénonce avec virulence les acteurs capricieux et surpayés qui, s'ils ne font pas gaffe, pourront bientôt être remplacés par des interprètes en pixels infiniment plus malléables. Mais par la suite, le propos de l'auteur devient plus convenu, se concentrant davantage sur la recherche de reconnaissance de son protagoniste et ses tentatives pour reconquérir son ex-épouse. Néanmoins, les astuces de Taransky pour faire croire à l'existence réelle de sa star virtuelle donnent lieu à plusieurs quiproquos amusants, filmés de façon alerte. Il en résulte une satire assez réjouissante des moeurs hollywoodiennes et de la fabrication des vedettes par des médias souvent complaisants. À ce propos, Niccol a lui-même joué le jeu en laissant croire au début que l'interprète de Simone était entièrement virtuelle, pour ensuite révéler qu'il s'agissait du mannequin Rachel Roberts, dont les trait ont été numériquement retouchés pour créer une actrice de rêve. Face à elle, on a droit à un Al Pacino en forme dans un de ses rares rôles comiques.

Synopsis

Année
2001Genre
Comédie satiriqueOrigine
États-UnisImages





