
Kandahar (Safar é Ghandehar)




Kandahar (Safar é Ghandehar)

L'avis de Mediafilm
Auteur de nombreux films marquants du cinéma iranien, Mohsen Makhmalbaf s'est fortement inspiré pour son nouveau drame d'une expérience vécue par son actrice principale, qui est d'abord journaliste dans la vie. Comme à l'accoutumée, il confie la plupart des rôles à des acteurs non professionnels, afin de créer un climat le plus authentique possible. Dans ce cas-ci, toutefois, quelques scènes aux images poétiques ou symboliques, par ailleurs assez percutantes, et l'humour parfois incongru qui accompagne certaines situations, ramènent davantage son propos au niveau de la fable que du documentaire. Et, contrairement à un autre film iranien récent, LE CERCLE de Jafar Panahi, qui dénonçait sobrement mais avec beaucoup d'efficacité le dur sort réservé aux femmes dans un pays où la religion impose des lois rigides, KANDAHAR entretient une certaine ambiguïté formelle par rapport à son propos. En effet, une approche extrêmement esthétisante, où presque chaque plan est composé comme un tableau, dilue l'aspect dénonciateur auquel on était en droit de s'attendre d'un tel sujet. Néanmoins, le film réussit à illustrer avec émotion les séquelles physiques et morales des nombreux conflits qui ont affligé cette région chaude du monde.

Synopsis

Année
2001Genre
Drame socialDurée
85 min.Origine
Iran