
Just a Kiss




Just a Kiss

L'avis de Mediafilm
Le comédien et producteur Fisher Stevens s'essaie à la réalisation en adaptant une pièce de l'acteur Patrick Breen, où il est question des tribulations sentimentales d'un groupe de jeunes au début de la trentaine. De fait, Breen n'a rien de bien nouveau à dire sur les relations amoureuses contemporaines, ce qui l'amène à compenser son absence de propos par de nombreuses situations extravagantes dans lesquelles il fait montre d'un humour noir parfois assez efficace. De plus, presque en fin de parcours, le film exécute en accéléré un retour en arrière pour arriver au moment précis du premier baiser entre Rebecca et Dag, imaginant ce qui se serait passé si ce dernier n'avait pas succombé aux charmes de la danseuse. Mais ce procédé, déjà utilisé dans plusieurs films, dont SLIDING DOORS, L'IRONIE DU SORT et LE HASARD, arrive un peu trop tard pour produire l'effet dramatique escompté. En parlant d'effets, la réalisation vive de Stevens se veut branchée, intercalant des visions fantaisistes à la "Ally McBeal" ou recourant à des séquences d'animation reprenant la technique de rotomation de WAKING LIFE. Mais ces ajouts stylistiques rendent encore plus criante la superficialité de l'entreprise. Heureusement, l'interprétation est adéquate, dominée par la douce fragilité de Marley Shelton et la détermination de Marisa Tomei.

Synopsis

Année
2001Genre
Comédie de moeursOrigine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Comédie de moeurs
Année
2001
Réalisation
Pays
États-Unis
Distribution
Équinoxe Films