Dieu est grand, je suis toute petite
Dieu est grand, je suis toute petite
L'avis de Mediafilm
Dans son premier long métrage pour le cinéma, Pascale Bailly traite sur un ton doux-amer un thème peu banal (et surtout peu à la mode), à savoir la quête d'identité à travers la religion. Après un démarrage prometteur qui réserve quelques gags rigolos illustrant le zèle malavisé de la pratiquante néophyte, l'ensemble devient vite lassant, voire irritant, lorsque l'on s'aperçoit que la démarche existentielle et spirituelle de la protagoniste sombre dans la futilité, n'étant pour elle qu'un cosmétique de l'âme. Il y a également une sous-intrigue à peine effleurée avec l'amie psy de l'héroïne, qui donne toutefois lieu à un court échange assez comique. Divisé en 25 segments représentant chacun une page du journal intime du jeune mannequin, le récit ne possède pas un rythme soutenu, tantôt abusant des ellipses, tantôt s'éternisant sur des banalités. Privilégiant les plans séquences, la réalisatrice multiplie les mouvements de caméra plus agaçants qu'expressifs et dirige mollement la jeune Audrey Tautou. Celle-ci fait alors un peu trop usage de ses airs mutins et de ses mignardises qui, à plus petite dose, avaient su conquérir tant de spectateurs dans LE FABULEUX DESTIN D'AMÉLIE POULAIN. Du coup, son jeu devient répétitif et peu nuancé. À ses côtés, Édouard Baer livre une performance correcte mais pas très dynamique.
Synopsis
Michèle note dans son journal intime: «J'ai 20 ans et j'ai raté ma vie». Jeune mannequin sans grand avenir, elle vient de se séparer de Bertrand et de se faire avorter. De plus, sa mère a sombré dans la névrose à cause d'un deuxième mariage sans amour. C'est dans ce contexte que la jeune femme rencontre François, un séduisant vétérinaire de 32 ans. Commence alors une relation amoureuse ponctuée de séparations et de réconciliations. Il faut dire que la quête spirituelle de Michèle a de quoi dérouter son conjoint. Catholique déçue, la jeune femme croit d'abord trouver son salut dans le bouddhisme. Mais en réalisant que François est juif, elle décide de se convertir au judaïsme. Or, François est fils d'un survivant des camps et il accorde peu d'importance à sa religion.
Année
2001Genre
Comédie de moeursDurée
98 min.Origine
FranceInformation
Classification
Genre
Comédie de moeurs
Année
2001
Durée
98 min.
Réalisation
Pays
France
Distribution
TVA-Films
Interprètes