
Vercingétorix




Vercingétorix

L'avis de Mediafilm
Produit dans la foulée de GLADIATOR, VERCINGÉTORIX n'a pas, de toute évidence, bénéficié des moyens financiers qu'exigeait une telle entreprise. À la tête d'une imposante armée, le chef gaulois a résisté à la machine de guerre romaine pendant deux longs mois à Alésia. Ses faits d'armes sont devenus aussi marquants pour l'époque pré-chrétienne que le siège de Stalingrad au siècle dernier. Incroyablement, les auteurs du scénario ne tirent rien de valable de cette histoire, se contentant de construire un récit artificiel calqué sur BRAVEHEART et bourré de clichés imbuvables, en particulier dans des dialogues d'une rare inanité. Le réalisateur Jacques Dorfmann (AGAGUK) ne fait qu'aggraver la situation en faisant preuve d'un manque flagrant de goût et d'une absence totale de jugement. Les combats sont lourdement illustrés et redondants, en plus d'être sabotés par un montage confus. Certaines idées, comme la séquence d'ouverture qui établit un parallèle entre le parcours d'une comète et le destin du chef gaulois, s'avèrent d'une prétention éhontée. Même les interprètes semblent se désintéresser du projet et offrent un jeu des plus forcés, surtout Christophe Lambert, qui commence à se faire vieux pour ces rôles de fringants héros brandissant l'épée.

Synopsis

Année
2000Genre
Drame historiqueDurée
120 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Drame historique
Année
2000
Durée
120 min.
Réalisation
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
France
Distribution
Remstar
Images


