Maelstrom
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Maelström

13
2000
Après avoir tué un homme avec sa voiture sans s'arrêter, une jeune femme rongée par la culpabilité rencontre le fils de la victime.
Histoire classique de rédemption racontée avec un certain souci d'originalité. Sens de l'ironie assez réjouissant. Illustration esthétisante et plutôt froide. Interprétation sincère.

L'avis de Mediafilm

Après le succès critique d'UN 32 AOÛT SUR TERRE, le jeune cinéaste Denis Villeneuve confirme avec MAELSTRÖM un vrai tempérament de cinéaste. Sans être révolutionnaire, son nouveau film témoigne d'un certain souci d'originalité dans la structure du récit et dans la mise en images. Ainsi, le narrateur du film est un poisson doué de la parole qui s'apprête à être dépecé par un poissonnier infernal. Cette coquetterie établit le leitmotiv marin et aquatique du film, utilisé symboliquement pour évoquer des thèmes comme la naissance, la mort et les flottements du destin. Du coup se justifie la dominante bleutée des images léchées d'André Turpin. Tout cela pour raconter une histoire de rédemption qui prend racine dans une réflexion sur la mort, le hasard et le pouvoir purificateur de l'amour. Des thèmes profonds, traités avec sérieux dans un scénario qui manifeste tout de même un sens de l'ironie assez réjouissant. Dommage, toutefois, que le cinéaste soit à ce point captif d'un parti pris esthétisant qui fait parfois barrage à l'authenticité et à l'émotion de son discours. Le résultat a de quoi retenir l'attention, mais le film demeure un peu distant et artificiel, malgré l'évidente sincérité et la sobriété des interprètes.

Martin Girard

Synopsis

Année

2000

Genre

Drame psychologique

Durée

86 min.

Origine

Canada

Images

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