Hochelaga
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Hochelaga

13
2000
Un jeune délinquant est recruté par une bande de motards criminalisés.
Variations intéressantes sur des lieux communs du film de gangsters. Enjeux dramatiques soulignés au crayon gras. Traitement fort crédible. Bon sens du rythme. Interprétation convaincante.

L'avis de Mediafilm

Ce portrait du milieu des motards criminalisés de Montréal se contente d'offrir des variations sur différents lieux communs des films de gangsters. C'est donc le contexte particulier, à la fois très typé et très d'actualité, qui constitue l'intérêt principal de l'oeuvre. On ne peut pas dire que le réalisateur fasse dans les sous-entendus; au contraire, tous les enjeux dramatiques sont soulignés au crayon gras. Toutefois, cette absence de subtilité dans le scénario va finalement de pair avec le milieu décrit et les personnages, qui ne font vraiment pas dans la dentelle. Au-delà des scènes attendues d'initiation, d'affrontements violents, de consommation de drogues et de beuverie, le film se veut surtout un récit «faustien» classique qui raconte la descente aux enfers d'un jeune homme qui perdra au bout du compte bien plus que son innocence. Dans l'ensemble, le film parvient à maintenir un climat fort crédible et le jeune cinéaste orchestre les différents éléments de l'intrigue avec un bon sens du rythme, malgré quelques maladresses dans la réalisation des scènes d'action. Les interprètes ont un jeu parfois appuyé, mais ils livrent tout de même des performances convaincantes, en particulier Ronald Houle dans un rôle à contre-emploi.

Martin Girard

Synopsis

Année

2000

Genre

Drame

Durée

127 min.

Origine

Canada

Images

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