
Ali Zaoua, prince de la rue




Ali Zaoua, prince de la rue

L'avis de Mediafilm
Après avoir tourné en 1997 à Casablanca son premier film, le drame policier MEKTOUB (inédit au Québec), Nabil Ayouch a passé deux autres années dans cette ville pour collaborer avec une association s'occupant de la réinsertion sociale des enfants des rues. Il a pu ainsi apprivoiser certains de ces jeunes marginaux, pour en faire les protagonistes de son nouveau film. De fait, par le biais d'une réalisation attentive, ALI ZAOUA, PRINCE DE LA RUE adopte un regard quasi documentaire pour évoquer la dure réalité, souvent sordide, de ces enfants réduits à mendier ou à voler pour subsister. Pourtant, en écho à leur projet d'enterrement qui s'avère empreint d'une touchante dignité humaine, le réalisateur permet à ces garçons d'entrevoir un avenir meilleur, par le biais de passages d'une joyeuse fantaisie qu'il illustre par de brèves séquences de dessins animés au graphisme résolument naïf. Toutefois, le récit a tendance à piétiner par moments et certains développements apparaissent moins convaincants. Les enfants de la rue qui incarnent les jeunes héros font montre d'un très grand naturel, surtout le petit Hicham Moussoune, qui crève littéralement l'écran.

Synopsis

Année
2000Genre
Drame socialOrigine
MarocInformation
Classification

Genre
Drame social
Année
2000
Réalisation
Pays
Maroc
Distribution
Remstar
Interprètes