L'avis de Mediafilm

Le lucratif marché des comédies centrées sur des adolescents qui s'éveillent à la sexualité devient de plus en plus saturé, comme le démontrent les récents American Pie, 10 Things I Hate About You et autres She's All That. Disons d'emblée que Whatever It Takes n'ajoute rien de neuf au genre. Une enfilade de blagues puériles greffées à des situations toutes plus convenues les unes que les autres constitue le squelette narratif du film. Le scénario manque de cohésion et s'avère laborieux, même lorsqu'il emprunte, assez piètrement, des éléments au Cyrano de Bergerac de Rostand. La prolifération de références à des films à succès (de Porky's à Carrie), exploitées sans la moindre imagination, témoigne de la paresse des auteurs. A l'exception du joli générique d'ouverture, qui anime des accessoires de maquillage, le travail de David Raynr s'avère un désert d'idées et une catastrophe en matière de direction d'acteurs.

Alain Dubeau