
101 Reykjavik




101 Reykjavik

L'avis de Mediafilm
Les films en provenance de l'Islande constituent une denrée rare au Québec. Ainsi pouvons-nous profiter de la photogénie des paysages de cette île scandinave, même si la plupart du temps l'action est confinée aux intérieurs. À l'image du pays, où se côtoient glaciers et volcans, le film emprunte aux univers d'auteurs aux styles bien contrastés tels Aki Kaurismaki (pour le spleen nordique et un laissez-aller un peu fataliste) et Pedro Almodóvar (pour l'exubérance et le côté olé-olé, ici cristallisé à travers le personnage d'une des actrices fétiches du cinéaste madrilène). Le réalisateur et acteur d'origine espagnole Baltasar Kormákur a su façonner à sa manière un portrait vivant et plutôt égrillard d'une génération laissée à elle-même par celle qui la précède. Sans nécessairement faire preuve d'une grande originalité dans le traitement, sauf pour l'emploi de la musique, le cinéaste mène son récit de façon alerte, sur un mode sarcastique qui distille quelques moments de poésie douce-amère. Les personnages ne sont pas très fouillés sur le plan psychologique, mais Victoria Abril crève l'écran comme il se doit, tandis que Hilmir Snaer Gudnason campe avec sérieux un glandeur qu'il réussit à rendre sympathique.

Synopsis

Année
2000Genre
Comédie de moeursDurée
90 min.Origine
IslandeInformation
Classification

Genre
Comédie de moeurs
Année
2000
Durée
90 min.
Réalisation
Photographie
D'après le roman de
Pays
Islande
Danemark
France
Norvège
Distribution
Film Tonic
Images




