
Infiltration (In Too Deep)




Infiltration (In Too Deep)

L'avis de Mediafilm
Sur un thème qui n'est pas sans rappeler le Donnie Brasco de M. Newell, In Too Deep n'arrive qu'à stagner à la surface de nombreux clichés, surtout lorsqu'il s'agit d'étudier les motivations psychologiques du flic qui se prend d'une certaine affection pour le gangster. Pire, le conflit intérieur vécu par le personnage central, qui éprouve le sentiment d'avoir trahi à la fin, laisse planer une ambiguïté malsaine sur le parti pris des auteurs. Car si la morale est sauve, qui veut que les méchants soient punis, on reste sur l'impression que leur sympathie va en grande partie aux criminels, nonobstant leur atroce cruauté. Ainsi, le milieu criminel afro-américain du film est décrit de façon plutôt racoleuse, alors que les représentants officiels de la justice s'avèrent systématiquement blancs et peu agréables. Le récit proprement dit n'apporte aucun élément neuf au genre, si ce n'est que l'action (peu captivante) est délocalisée à Cincinnati, une ville qui sert rarement de toile de fond au cinéma. Mis en scène avec une application routinière, l'ensemble se distingue seulement par les nuances qu'apporte à son jeu le rapper LL Cool J .

Synopsis

Année
1999Genre
Drame policierOrigine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame policier
Année
1999
Réalisation
Scénario
Pays
États-Unis
Distribution
Alliance Vivafilm