Grey Owl
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Grey Owl

G
1999
En 1934, les tribulations amoureuses d'un Anglais qui, se faisant passer pour un Amérindien, devint un célèbre militant écologiste.
Portrait simplificateur d'un personnage fascinant. Traitement conventionnel. Réalisation adéquate. Interprétation inégale.

L'avis de Mediafilm

Décidément, Richard Attenborough a une prédilection pour les films biographiques (YOUNG WINSTON, GANDHI, CRY FREEDOM, CHAPLIN, IN LOVE AND WAR, etc.). Cette fois, il jette son dévolu sur le fascinant Grey Owl, qu'il avait eu la chance de voir durant sa jeunesse lors d'une conférence en Angleterre. Cependant, le portrait qu'il en trace s'avère partiel et simplificateur, les aspects moins glorieux du personnage, bigame et alcoolique notoire, étant relégués dans l'ombre au profit d'une romance traitée de façon on ne peut plus conventionnelle, qui recèle même quelques moments involontairement comiques. Le scénario est cependant assez bien construit et la réalisation fait montre de savoir-faire. Les majestueux paysages canadiens qui servent de cadre au récit sont filmés correctement, mais sans beaucoup d'inspiration visuelle, ce qui déçoit quelque peu de la part du talentueux directeur de la photographie Roger Pratt (BRAZIL, 12 MONKEYS). Pierce Brosnan se glisse avec aisance dans la peau de son ambigu personnage, mais Annie Galipeau joue parfois faux.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

Année

1999

Genre

Drame biographique

Durée

117 min.

Origine

Canada

Information

Classification

G

Genre

Drame biographique

Année

1999

Durée

117 min.

Photographie

Pays

Canada

Grande-Bretagne

Distribution

Remstar

Récompenses

Génie, Meilleurs costumes, 2000