
Cradle Will Rock




Cradle Will Rock

L'avis de Mediafilm
Après BOB ROBERTS et DEAD MAN WALKING, Tim Robbins se lance dans la reconstitution historique avec CRADLE WILL ROCK. Un peu à l'image du peintre mexicain Diego Rivera, qui avait été engagé par Nelson Rockefeller pour peindre une murale dans l'entrée de son gratte-ciel, Robbins tisse une toile foisonnante de ces événements tumultueux de la période du New Deal aux États-Unis. En plus de Rivera, Rockefeller et Welles, plusieurs personnalités de l'époque côtoient des personnages fictifs qui viennent enrichir les conflits idéologiques opposant capitalistes, fascistes et communistes dans le récit. Ce propos audacieux est développé dans au moins cinq intrigues différentes, maintenues en équilibre grâce à un montage très efficace et à une réalisation vibrante. Plein d'humour et d'ironie, le film bifurque parfois un peu trop vers la caricature, mais Robbins se rachète en se concentrant sur la détermination passionnée d'artistes engagés face au pouvoir aveugle et absolu des financiers capitalistes. La représentation finale du spectacle s'avère magistrale et la distribution est en tout point impeccable.

Synopsis

Année
1999Genre
Drame socialDurée
133 min.Origine
États-Unis