
Shanduraï (Besieged)




Shanduraï (Besieged)

L'avis de Mediafilm
Avec ce film modeste initialement conçu pour la télévision italienne, Bernardo Bertolucci renoue avec la liberté et la simplicité narrative de ses premières oeuvres. Il raconte avec beaucoup de subtilité et d'intelligence une histoire d'amour peu banale sur fond de métissage culturel, particulièrement en ce qui a trait au mariage entre musique occidentale et africaine. La fin ouverte est à la discrétion du spectateur, qui choisira selon sa propre fibre morale la conclusion qui lui convient. Très peu de paroles sont échangées, tout passant par les regards et les petits détails du quotidien. Afin de communiquer les états d'âme et les sentiments de sa protagoniste, Bertolucci traite de façon expressionniste les images, la couleur, les sons et la musique. Cependant, comme s'il voulait prouver qu'il est toujours dans le coup, il reprend des procédés stylistiques chers à Lars von Trier (caméra à l'épaule et faux raccords) et à Wong Kar-wai (jeux sur la vitesse de défilement de l'image), mais sans vraiment les renouveler. Thandie Newton offre un jeu d'une belle intensité face à un David Thewlis résolument attachant.

Synopsis

Année
1998Genre
Drame sentimentalDurée
95 min.Origine
ItalieImages


