Serial Lover
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Serial Lover

13
1998
Le souper d'anniversaire d'une romancière tourne au vinaigre quand elle tue accidentellement chacun de ses quatre prétendants.
Intrigue en vase clos prétexte à multiplication de meurtres burlesques. Ensemble artificiel. Réalisation énergique. Quelques gags réussis. Interprétation caricaturale.

L'avis de Mediafilm

S'inscrivant dans le même registre que BERNIE, DOBERMAN ou C'EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS, ce premier film de James Huth lorgne de façon encore plus évidente que ces derniers l'univers créé par Quentin Tarantino dans RESERVOIR DOGS et PULP FICTION. Façonnant une intrigue en vase clos qui se déroule en majeure partie dans l'appartement de la romancière, Huth et son scénariste ont tenté d'imiter les effets de style chers à Tarantino, sans pour autant y trouver leur identité propre et sans apporter de substance à un scénario prétexte à multiplier les meurtres burlesques. Le résultat s'avère donc artificiel et lassant, surtout dans la deuxième partie où une surprise-party vient encore ajouter à la superficalité de l'ensemble. Il y a cependant quelques gags sanglants assez réussis et la réalisation possède une énergie prometteuse. Les interprètes sautent à pieds joints dans le maniérisme et la caricature, même si Michèle Laroque s'efforce de rendre attachant son personnage d'auteure effrayée.

André Caron

Synopsis

Année

1998

Genre

Comédie policière

Durée

84 min.

Origine

France