
Le Grand Serpent du monde




Le Grand Serpent du monde

L'avis de Mediafilm
Ce deuxième long métrage de fiction du réalisateur Yves Dion passera à l'histoire comme le dernier produit par l'ONF. D'ailleurs, dans la tourmente des changements administratifs de cet organisme et en raison de délais de post-production liés à la disponibilité de laboratoires d'effets spéciaux, c'est avec quatre ans de retard que ce film voit le jour, le tournage ayant eu lieu en 1994. Sur le plan visuel, on se doit de constater que l'attente en valait la peine, le réalisateur étant en effet parvenu à créer des ambiances nocturnes souvent envoûtantes, rehaussées par une musique jazzée des plus agréables. Toutefois, cette oeuvre introspective baignant dans l'onirisme renferme des dialogues souvent trop écrits, tandis que certains éléments symboliques sont exagérément appuyés. D'autre part, le film manque d'intensité dramatique et le dénouement, prévisible, laisse le spectateur sur sa faim. Murray Head est émouvant en baby-boomer idéaliste qui refuse de vieillir, préférant la fuite en avant. Cependant, certains de ses partenaires se montrent moins convaincants.

Synopsis

Année
1998Genre
Drame psychologiqueOrigine
CanadaImages

