
Kirikou et la sorcière




Kirikou et la sorcière

L'avis de Mediafilm
S'inspirant de contes d'Afrique occidentale, Michel Ocelot signe un premier long métrage qui fait montre d'une belle maîtrise. Prenant la forme d'une fable qui pourrait s'appliquer au continent africain dans son entier, le récit célèbre le courage et la détermination face à l'adversité, tout en critiquant la mesquinerie en tant que facteur de division, le fatalisme et le recours à la superstition pour régler des problèmes complexes. D'autre part, dans le récit original, Kirikou tuait la sorcière. Or, dans la version d'Ocelot, le héros tente de la comprendre et en vient à mettre fin au mal qui la ronge, une attitude de compassion d'un profond humanisme qui fait chaud au coeur. S'il est vrai que les mouvements des personnages ne sont pas aussi fluides que dans les films à gros budgets de Disney, l'animation est néanmoins vivante et les contours des dessins apparaissent d'une grande netteté. L'ensemble se déploie dans des couleurs éclatantes et des décors savamment stylisés, inspirés de l'oeuvre du douanier Rousseau. Et pour ajouter au plaisir, le célèbre musicien sénégalais Youssou N'Dour a composé une belle musique à l'aide d'instruments traditionnels africains, ainsi que des petites chansons toutes simples qui ponctuent agréablement l'action.

Synopsis

Année
1998Genre
Film d'animationDurée
74 min.Origine
FranceImages








