
A Price Above Rubies




A Price Above Rubies

L'avis de Mediafilm
Remarqué en 1994 avec son premier film FRESH, Boaz Yakin récidive avec un sujet diamétralement opposé au premier. Bien que les deux histoires se déroulent à Brooklyn, la première traitait d'un jeune dealer de drogues, tandis que celle-ci décrit le cheminement d'une jeune femme tentant de se libérer de l'emprise patriarcale d'un groupe religieux rigoriste. Ce sont d'ailleurs les séquences dans lesquelles le réalisateur aborde le sujet sous l'angle féministe qui nous valent les meilleurs moments du film, dont le scénario trop touffu finit par s'éparpiller. En effet, ce réquisitoire contre des traditions religieuses trop rigides qui briment notamment la liberté des femmes souffre de la présence de certains personnages symboliques (l'itinérante un peu médium) ou satellites (les apparitions du défunt petit frère) qui altèrent le réalisme de l'ensemble et mènent à une émotion un peu fabriquée. Usant de moins d'effets que dans FRESH, Yakin offre une réalisation sans éclat, mais attache un certain soin à la direction des acteurs. Renée Zellweger défend un rôle exigeant de façon sensible.

Synopsis

Année
1998Genre
Drame de moeursDurée
115 min.Origine
États-Unis