Niagara Niagara
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Niagara, Niagara

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1997 · undefined (ang)
Un garçon mal aimé et une jeune femme atteinte du syndrome de Tourette fuient famille et passé sur les routes du Midwest.
Road-movie sentant le déjà vu. Réalisation un peu uniforme. Comédiens au jeu intense.

L'avis de Mediafilm

Ce petit film artisanal, d'abord sympathique et sensible, se présente comme l'héritier d'un genre déjà maintes fois exploité par le passé. Il s'agit en effet d'un road-movie existentiel dans lequel sont une fois de plus abordées les questions de la jeunesse en déroute, de la marginalité et de l'incommunicabilité dans la société contemporaine. L'élément d'originalité provient de la maladie de Tourette qui afflige Marcy et qui sert de moteur narratif, autant à l'histoire d'amour qu'à cette fuite en avant, en fournissant prétextes et obstacles. Mais malgré cela, le scénario reste vague et ses thèmes exploités en surface conduisent le film vers une chute déroutante, plutôt mal amenée. La réalisation un peu uniforme privilégie par ailleurs des images grises et mates, qui jurent avec les productions aux couleurs criardes (tels KALIFORNIA) qui ont pavé sa route. Récompensée par un prix d'interprétation au Festival de Venise, Robin Tunney réussit à voler la vedette à un Henry Thomas pourtant intense.

Martin Bilodeau

Synopsis

Année

1997

Genre

Drame psychologique

Durée

93 min.

Origine

États-Unis