Dirty
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Dirty

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1997 · undefined (ang)
Dans une petite ville de banlieue, diverses personnes tentent de vaincre la solitude qui les étreint.
Description âpre du mal de vivre urbain. Mise en scène austère. Ton désespéré et parfois cru. Interprétation convaincante.

L'avis de Mediafilm

Avec ce deuxième long métrage, le réalisateur Bruce Sweeney, qui avait déjà connu un certain succès avec LIVE BAIT, reprend le fil de sa chronique sur l'incommunicabilité. Avec DIRTY, le réalisateur parvient à jeter un regard convaincant et parfois troublant sur un univers désabusé, au bord de l'anéantissement. Dépouillé et cru, le scénario fait la lumière sur des personnages qui, poussés à bout par l'impossibilité de communiquer, en sont réduits à s'imposer aux autres par des gestes parfois violents. Ces gestes sont les seuls moyens à leur disposition, car le langage, qui a ici perdu toute sa valeur, n'est plus d'aucun secours. La mise en scène, en constante correspondance avec le propos, demeure toujours austère et distante, comme si le réalisateur se posait en scientifique qui observe, imperturbable, le comportement de ses cobayes. Troublants de vérité, les acteurs contribuent à nous entraîner, un peu malgré nous, dans cet univers qui fascine autant qu'il rebute.

Carlo Mandolini

Synopsis

Année

1997

Genre

Drame de moeurs

Durée

94 min.

Origine

Canada