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1996

L'Oreille d'un sourd

Une institutrice fait appel à son amant truand afin d'assassiner son beau-père dans l'espoir de toucher un héritage prétendument substantiel. Charge cynique contre la cupidité. Mise en scène mal dosée. Interprètes laissés plutôt à eux-mêmes.
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L'avis de Mediafilm

Avec ce premier long-métrage, Mario Bolduc signe une oeuvre qui se veut très noire, cynique et même carrément cruelle. Le réalisateur s'amuse ici à rassembler une série de stéréotypes créant, petit à petit, le portrait d'une société québécoise qui semble encore embourbée dans l'iconographie traditionnelle du cinéma des années 70 (le bingo, le joual, l'omniprésence de la religion, les scènes familiales dans la cuisine,...) En quelques traits de scénario, le film cible rapidement ses victimes: l'hypocrisie et l'avidité de ses protagonistes qui vendraient leur âme pour récolter un peu d'argent. Malheureusement, Bolduc n'a pas toujours su doser ses effets et son film ne parvient à éviter ni la grosse caricature ni les trop nombreuses chutes de rythme. Une distribution prometteuse, mais laissée à elle-même, ne peut rien pour ce film qui finalement ne va pas plus loin que l'anecdote.

Carlo Mandolini

Synopsis

Dans la vie de Sophie il y a Roland, un mari désoeuvré, Mireille, une adolescente tourmentée, et Léon, un amant truand. Enfin il y a Emile, le beau-père soupçonné d'inceste à l'endroit de l'adolescente et pourtant toléré en raison de l'héritage qu'il fait miroiter. La tentative de suicide de Mireille finit cependant par convaincre Sophie de faire appel à Léon afin de provoquer la mort «naturelle» du beau-père.

Année

1996

Genre

Comédie

Origine

Canada

Information

Classification

13

Genre

Comédie

Année

1996

Réalisation

Pays

Canada

Québec

Distribution

Alliance Vivafilm