Joe Se Fout De Josephine
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Joe se fout de Joséphine (Joe's So Mean to Josephine)

13
1996 · Joe's So Mean to Josephine (ang)
Une jeune étudiante en journalisme et un beau ténébreux vivent une relation sentimentale tumultueuse.
Tension dramatique bien élaborée. Quelques flottements narratifs. Mise en scène attentive à la psychologie des personnages. Bonne interprétation de S. Polley et E.Thal.

L'avis de Mediafilm

Pour son premier long métrage, le scénariste et réalisateur canadien Peter Wellington a abordé la relation de couple sous ses aspects les plus sombres. Ici le rapport amoureux est ambigu, tendu et se traduit souvent par l'affrontement psychologique. Quant aux lieux, ils sont clos, exigus, voire menaçants. C'est par l'observation minutieuse de petits détails dans le comportement des personnages que le réalisateur alimente avec succès la tension dramatique. Or, malgré une écriture sobre qui établit bien les antagonismes, Wellington atteint rapidement le fond de son sujet et semble avoir un certain mal à faire évoluer ses situations jusqu'à la conclusion qui, heureusement, parvient à éviter les pièges du psychodrame. Outre ce flottement narratif, il y a aussi le dialogue, parfois terne, qui cadenasse les personnages. Mais Eric Thal et tout particulièrement Sarah Polley sont en totale possession de leurs moyens. Leur seule présence parvient à intensifier le film.

Carlo Mandolini

Synopsis

Année

1996

Genre

Drame psychologique

Durée

89 min.

Origine

Canada

Information

Classification

13

Genre

Drame psychologique

Année

1996

Durée

89 min.

Réalisation

Pays

Canada

Distribution

Alliance Vivafilm

Récompenses

Prix Claude-Jutra, Meilleur premier long métrage, 1996