Skin Deep
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Skin Deep

13
1995
Lors de la préparation d'un film sur le tatouage, une cinéaste lesbienne rencontre une androgyne qui s'éprend maladivement d'elle.
Sujet racoleur. Traitement forcé manquant de subtilité psychologique. Mise en scène approximative. Interprètes peu à l'aise.

L'avis de Mediafilm

SKIN DEEP participe à ce courant récurrent dans le cinéma canadien anglophone actuel qui semble beaucoup s'intéresser aux déviance d'ordre sexuel. De EXOTICA à EXTASE, en passant par CRASH, de nombreux réalisateurs paraissent fascinés par des pratiques qui s'écartent de la norme austère et puritaine de leur société. Bien qu'essayant de se différencier de ses congénères en adoptant une approche moins froidement clinique et en ne rejetant pas à priori les sentiments au profit des faits à l'état brut, ce film n'arrive cependant pas à générer la moindre émotion. Ce piètre résultat est dû en partie à la faiblesse d'un scénario forcé qui ne tient que par quelques bouts de ficelle. Racoleur à souhait par son choix de placer l'action dans des milieux aussi marginaux que ceux des tatoués, des travestis et des boites homosexuelles branchées, ce récit n'apporte aucun éclairage sensible et subtil sur le drame psychologique vécu par les protagonistes. À cela, il faut ajouter une mise en scène des plus approximatives et une interprétation manquant de l'aisance nécessaire.

Synopsis

Année

1995

Genre

Drame de moeurs

Durée

82 min.

Origine

Canada