Pleure, ô pays bien-aimé (Cry, the Beloved Country)
Pleure, ô pays bien-aimé (Cry, the Beloved Country)
L'avis de Mediafilm
Cette nouvelle adaptation du roman de Paton (la première version remonte à 1951) évoque l'actuel effort de réconciliation en Afrique du Sud. Roodt, réalisateur de The Stick et Sarafina!, a mis l'accent sur l'harmonie et l'humanité. Aussi Cry, The Beloved Country, plutôt que d'insister sur les tensions causées par l'instauration de l'apartheid, mise sur les valeurs qui rassemblent les hommes, quelle que soit la couleur de leur peau: l'amour entre père et fils, la confiance en la bonté immanente de l'être humain, la beauté apaisante de la terre... Elégante mais sans grande audace, la réalisation sert convenablement un scénario qui a une propension certaine au mélodrame (le thème du destin et de la faute expiée, la valeur symbolique des éléments naturels, l'importance de la musique, etc). Quant à James Earl Jones et Richard Harris, ils incarnent de façon assez convaincante des personnages fragilisés et grandis par leur épreuve commune.
Synopsis
En 1946, le pasteur Kumalo se rend à Johannesburg dans l'espoir de retrouver certains membres de sa famille, dont son fils Absalom. Une fois sur place, Kumalo apprend que son fils est condamné à mort pour le meurtre d'Arthur Jarvis, un Blanc sympathique à la cause des Noirs. James Jarvis, le père de ce dernier, s'est depuis durci dans ses convictions racistes. Mais au contact de Kumalo et des écrits d'Arthur, il parviendra à étouffer sa haine et à fraterniser avec le pasteur et sa communauté.
Année
1995Genre
DrameDurée
106 min.Origine
États-UnisInformation
Classification
Genre
Drame
Année
1995
Durée
106 min.
Réalisation
Pays
États-Unis
Distribution
Alliance Vivafilm
Interprètes