L'avis de Mediafilm

Patrick Grandperret, le réalisateur de L'ENFANT LION, a voulu rendre compte, avec LE MAÎTRE DES ÉLÉPHANTS, d'une Afrique déchirée entre la modernité et la tradition. Il le fait de façon sensible à travers un récit qui entremêle rapports filiaux, désastres écolo-ethnologiques, colonialisme et superstitions. Dans la deuxième partie, Grandperret perd cependant de vue la relation père-fils censée lier tous les éléments de cette histoire qui débute avec des éléments fort denses psychologiquement et se termine dans une allégresse un peu artificielle. Sa mise en scène, ample et uniformément consacrée aux visages, est soutenue par les superbes images de Pierre David, la musique envoûtante et l'excellence de l'interprétation, notamment celle du jeune Erwan Baynaud.

Martin Bilodeau