
La Dernière Marche (Dead Man Walking)




La Dernière Marche (Dead Man Walking)

L'avis de Mediafilm
À travers ce deuxième film, Tim Robbins (BOB ROBERTS) poursuit son autopsie de la société américaine avec un sujet des plus consistants, bien que portant à la controverse. Au-delà des considérations religieuses que Robbins aborde avec un respect solennel, cet intense face-à-face fait appel à l'humanité que chaque individu possède au fond de lui et ce, sur le mode de la confession plutôt que du procès. Robbins contourne tous les pièges en prenant parti pour les émotions brutes que suscite cette histoire inspirée du récit véridique de soeur Helen Prejean. Sa caméra fixe scrute les visages et multiplie les images fortes, dans une volonté de dépouillement qui exclut toute manipulation sentimentale. Son film s'égrène comme un chapelet, étirant le temps en dernière heure, pour évoquer la douloureuse attente du condamné, à qui Sean Penn prête ses traits et son talent. Susan Sarandon communie avec lui dans la plus parfaite harmonie.

Synopsis

Année
1995Genre
Drame psychologiqueDurée
122 min.Origine
États-UnisImages





