Pigalle
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Pigalle

18
1994
À Paris, un pickpocket amoureux d'une strip-teaseuse est mêlé malgré lui aux affaires louches d'un caïd de la drogue.
Description réaliste d'un milieu interlope. Convulsions du récit difficiles à suivre. Protagonistes mal cernés. Sincérité du propos. Bonne interprétation.

L'avis de Mediafilm

Si l'objectif était de dresser un portrait réaliste, quasi documentaire, d'un quartier particulier de Paris, le premier film de Karim Dridi a assez bien atteint son but. Souvent composée d'habitants des lieux, la faune décrite s'avère aussi pittoresque que repoussante et il faut avouer qu'elle ne porte pas toujours à l'empathie. Caméra à l'épaule, le réalisateur excelle dans la description des manèges de ce milieu interlope. Malheureusement, les convulsions de son récit se révèlent fort difficiles à suivre. Cette faiblesse d'écriture s'avère d'autant plus apparente que les protagonistes sont relativement mal cernés psychologiquement. Tout compte fait, malgré la qualité de l'interprétation et la relative sincérité d'un propos dénonçant le commerce du sexe et de la drogue, nombre de spectateurs risquent de considérer ce film comme une complaisante promenade nocturne, sans danger d'encanaillement, dans un monde où le néon fluorescent illumine le sordide, la souffrance et les désirs d'une certaine humanité marginale.

Christian Depoorter

Synopsis

Année

1994

Genre

Drame

Durée

78 min.

Origine

France

Information

Classification

18

Genre

Drame

Année

1994

Durée

78 min.

Réalisation

Scénario

Photographie

Images

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