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Little Odessa

13
1994 ·
100% est d'accord avec la cote
Lorsqu'un contrat l'oblige à revenir dans le ghetto russe new-yorkais de son enfance, un tueur à gages ravive de vieilles querelles avec son père.
Accent mis sur la psychologie des personnages. Tension sourde. Réalisation d'une force dramatique étonnante. Interprétation subtile et intériorisée.

L'avis de Mediafilm

A l'opposé du traditionnel film de gangsters américain, LITTLE ODESSA s'intéresse davantage à la psychologie de ses personnages qu'à leurs revolvers. Avec une acuité et une précision exceptionnelles, James Gray brosse ainsi le portrait tragique d'une famille d'exilés meurtrie par la désillusion et la maladie. Misant sur le non-dit et le silence de sentiments refoulés, le film dégage une tension sourde soutenue constamment par l'interprétation subtile et intériorisée d'une distribution remarquable. En contrepoint, la mise en scène expose la violence crue et froide des règlements de compte avec une sobriété visuelle et une force dramatique étonnante. Emouvante et dérangeante, cette oeuvre d'une grande noirceur ne sombre pas dans la gratuité ou la complaisance qui sont souvent le pénible apanage de ce genre cinématographique. Elle offre plutôt une rare occasion au public d'être profondément troublé devant la cruauté humaine.

Alain P. Jacques

Synopsis

Alors qu'un contrat l'oblige à revenir dans le ghetto russe new-yorkais de son enfance, le stoïque tueur à gages Joshua apprend de son jeune frère Reuben que sa mère est mourante. Désireux de la revoir, il ravive de vieilles querelles en affrontant l'autorité de son père qui naguère l'a banni de la maison. Les retrouvailles sont d'autant plus périlleuses que Joshua devient la cible de la mafia locale.

Année

1994

Genre

Drame psychologique

Durée

98 min.

Origine

États-Unis

Information

Classification

13

Genre

Drame psychologique

Année

1994

Durée

98 min.

Réalisation

Pays

États-Unis

Distribution

Alliance Atlantis Vivafilm

Récompenses

Venise, Lion d'Argent pour le meilleur réalisateur, 1994