L'avis de Mediafilm

Se souvenant du succès de la belle Jessica dans WHO FRAMED ROGER RABBIT, Bakshi a centré son récit sur un personnage de vamp qu'il propulse dans des péripéties on ne peut plus mouvementées. Les emprunts au film de Robert Zemeckis ne manquent d'ailleurs pas, mais Bakshi pousse le contraste entre les mondes réel et animé un peu plus loin dans l'absurde et l'humour noir. Les outrances abondent tant au niveau des images qu'à celui de la trame sonore, si bien que toute cette énergie se confine parfois à de l'agitation pure et simple. Le délire imaginatif qui anime cette histoire fort débridée donne pourtant lieu à des passages surprenants et amusants. Les acteurs en chair et en os se font voler la vedette plus souvent qu'à leur tour par leurs homologues en dessin.

Christian Depoorter