image promotion

Moody Beach

G
1990
100% est d'accord avec la cote
Un quadragénaire tourmenté abandonne son travail et part pour la Floride où il possède une maison qu'il découvre occupée par une jeune inconnue.
Sujet plutôt mince. Traitement distancié mettant l'accent sur l'atmosphère. Illustration très soignée. Interprétation sobre.

L'avis de Mediafilm

En accord avec son titre, le jeune réalisateur Richard Roy, qui en est à son premier film de long métrage, met l'accent sur l'atmosphère dans un récit où est mise en lumière la crise masculine de la quarantaine. Le sujet apparaît un peu mince mais il est traité avec un tel soin dans l'illustration que le spectateur reste fasciné par la beauté des images même s'il lui est difficile de s'intéresser aux états d'âme des personnages tant le traitement est distancié. Pour concis qu'ils soient, les dialogues se révèlent curieusement littéraires. L'interprétation ne manque pas de force dans sa sobriété.

Robert-Claude Bérubé

Synopsis

Sur un coup de tête, Simon abandonne son travail de greffier, rompt avec son amie Françoise et part pour la Floride. Il possède là, près d'une plage, une maison que lui a laissée sa mère décédée. Simon trouve la villa occupée par une jeune Française qui dit s'appeler Laurence. Quadragénaire tourmenté, mal guéri du départ de sa mère pendant son enfance, Simon entreprend avec cette inconnue une liaison difficultueuse. Après un certain temps, il décide de laisser tomber son plan de vendre la maison. Il rompt pourtant avec Laurence et revient à Montréal, mais ne peut rester éloigné de la jeune femme bien longtemps.

Année

1990

Genre

Drame sentimental

Durée

94 min.

Origine

Canada