L'avis de Mediafilm

Attirée par les sujets sulfureux, Liliana Cavani a trouvé dans un roman japonais l'occasion de revenir à des thèmes de PORTIER DE NUIT. L'amour passion comme objet de tourment et de sujétion, la perversion comme piment du plaisir érotique sont parmi les lignes de force du traitement en même temps qu'on évoque le sort des homosexuels sous le régime nazi. Tout cela est offert dans un style d'une distinction glacée et l'évocation d'époque s'exprime plus par les décors et les costumes que par les manières d'être. Le résultat apparaît prétentieux et le jeu des acteurs reste distant.

Robert-Claude Bérubé