L'avis de Mediafilm

Après s'être intéressé aux étudiants dans ON N'ARRÊTE PAS LE PRINTEMPS, René Gilson trace ici le portrait d'une certaine jeunesse marginale. À travers conversations et rencontres, il fait exprimer des malaises et des aspirations à peine ressentis mais fortement vécus. II n'y a pas d'intrigue à proprement parler, mais une suite de mises en situation, où s'exerce l'improvisation dans le style du cinéma-vérité. En dépit de son manque de rigueur apparent, l'ensemble ne manque pas d'intérêt et Agnès Château, primesautière et impertinente, s'impose à l'attention.

Robert-Claude Bérubé