L'avis de Mediafilm

Après Tchaïkovski, c'est au tour de Mahler de subir le traitement Ken Russell. Au son d'extraits judicieusement choisis dans l'oeuvre du musicien, défile un flot d'images où se mêlent évocations du passé et phantasmes purs et simples, dont certains semblent sortir plus facilement de l'imagination du cinéaste que de celle du compositeur. Tout en reconnaissant la valeur de la mise en images et la richesse de nombreux passages, on reste perplexe devant cette volonté de traiter un sujet biographique dans un style aussi délibérément flamboyant et démesuré. Les interprètes servent avec talent les intentions du metteur en scène.

Robert-Claude Bérubé