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La Plus précieuse des marchandises

Fr. 2024. Film d'animation de Michel Hazanavicius . Dans un pays en guerre, une pauvre bûcheronne recueille un bébé tombé d'un train et l'élève comme son propre enfant. Adaptation fidèle mais trop explicite du conte de Jean-Claude Grumberg. Graphisme et animations simples et gracieux. Performances vocales pleines de profondeur.

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La Plus précieuse des marchandises (La Plus précieuse des marchandises)

Fr. 2024. Film d'animation de Michel Hazanavicius .

Dans un pays en guerre, une pauvre bûcheronne recueille un bébé tombé d'un train et l'élève comme son propre enfant. Adaptation fidèle mais trop explicite du conte de Jean-Claude Grumberg. Graphisme et animations simples et gracieux. Performances vocales pleines de profondeur.

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Dans un pays en guerre, une pauvre bûcheronne prie le dieu du train pour qu'il lui laisse une petite marchandise. Son souhait est exaucé quand elle trouve dans la neige près de la voie ferrée un bébé emmaillotté. Cette précieuse marchandise, elle se fait la promesse de la chérir et de l'élever comme si c'était son propre enfant. Et ce, malgré les fermes objections de pauvre bûcheron, qui sait que ce poupon est issu du peuple des "sans coeur".

L’AVIS DE MEDIAFILM

Écrit à l'intention des enfants, le conte de Jean-Claude Grunberg (scénariste de plusieurs films de Costa-Gavras dont AMEN) évoque l'Holocauste en Pologne sans nommer aucun pays, nationalité ou religion. Dans cette adaptation animée, Michel Hazanavicius (THE ARTIST) fait de même, sauf qu'il montre tout: les soldats nazis, l'entrée du camp d'Auschwitz, les visages horrifiés des prisonniers juifs, etc. De sorte que son film est dépourvu de mystère, et bien que destiné à un public adulte, il conserve le ton bon-enfant du récit original. Techniquement toutefois, cette PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES profite d'un graphisme et d'une animation à la fois simples et gracieux. Pleines de profondeur et de nuances dans les intonations, les performances vocales des Dominique Blanc, Grégory Gadebois et Denis Podalydès s'accordent bien avec la narration chaleureuse et parfois chevrotante du regretté Jean-Louis-Trintignant. (Texte rédigé en mai 2024, dans le cadre du Festival de Cannes)

Texte : Louis-Paul Rioux

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