L'avis de Mediafilm

Décidément, les Transformers portent bien mal leur nom. Après six volets plus ou moins assommants, Steven Caple Jr. (CREED II) tente "d’humaniser" la série, avec ce chapitre qui se veut moins abrutissant et plus sentimental. S’il réussit parfois à atteindre ce modeste objectif, le film est malheureusement affligé des défauts communs aux autres chapitres de la saga : scénario tortueusement débile (écrit par 5 scénaristes!), mythologie absconse (apparemment improvisée d’épisode en épisode), esthétique de la surcharge hideuse et cacophonique. Certes, la réalisation est un peu moins chaotique que d’habitude, et Anthony Ramos (IN THE HEIGHTS) et Dominique Fishback (THE HATE U GIVE) arrivent parfois à s’imposer face aux personnages synthétiques qui les entourent. Mais ce n’est pas la finale – annonciatrice d’une synergie redoutable avec une autre franchise du fabricant de jouets Hasbro – qui viendra dissiper l’impression que cette série semble écrite par ChatGPT et réalisée via Deepfake.

Georges Privet