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The Royal Hotel

Jeudi 16 Mai à 00:30 | Super ÉcranDimanche 19 Mai à 16:35 | Super Écran 4

Aust. 2023. Drame de moeurs de Kitty Green avec Julia Garner, Jessica Henwick, Hugo Weaving. À court d'argent, deux jeunes Canadiennes parcourant l'Australie en sac à dos sont embauchées dans le bar malfamé d'un village minier. Récit féministe, librement inspiré d'une histoire vécue. Scénario déjouant habilement les attentes. Quelques passages moins convaincants. Traitement anxiogène. Excellente J. Garner. (sortie en salle: 6 octobre 2023)

13 ans +
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The Royal Hotel (The Royal Hotel)

13 ans + 13 ans +

Aust. 2023. Drame de moeurs de Kitty Green avec Julia Garner, Jessica Henwick, Hugo Weaving.

À court d'argent, deux jeunes Canadiennes parcourant l'Australie en sac à dos sont embauchées dans le bar malfamé d'un village minier. Récit féministe, librement inspiré d'une histoire vécue. Scénario déjouant habilement les attentes. Quelques passages moins convaincants. Traitement anxiogène. Excellente J. Garner. (sortie en salle: 6 octobre 2023)

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À court d'argent, Hanna et Liv, qui parcourent l'Australie en sac à dos, sont envoyées par une agence dans un village minier de l'arrière-pays, pour travailler comme serveuses dans un bar. À leur arrivée, les deux jeunes Canadiennes réalisent que les clients, en majorité masculins, sont en manque d'affection et l'expriment lourdement. Mais également, que le patron, un ivrogne rude et irresponsable, tarde à payer ses employées.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Auréolées de la gloire du troublant THE ASSISTANT (sur l'affaire Harvey Weinstein) la réalisatrice Kitty Green et l'actrice Julia Garner refont équipe pour un autre drame féministe librement inspiré d'une histoire vraie. THE ROYAL HOTEL est en effet une adaptation du documentaire HOTEL COOLGARDIE de Pete Gleeson, sur deux touristes finlandaises ayant supporté les mêmes épreuves que les protagonistes fictives, ici canadiennes. Déjouant habilement les attentes du spectateur, en forgeant un climat anxiogène avec des éclairages sombres menaçants, la cinéaste illustre avec force un milieu toxique, où le désir masculin se déploie sans complexe, dans un territoire conquis au mépris des femmes. Le contraste entre l'hypervigilance d'Hanna et l'aveuglement volontaire de Liv procurent au film ses moments les plus dramatiques, mais également ses moins convaincants. Ce qui se reflète dans la disparité du jeu entre l'excellente Garner et la plus effacée Jessica Henwick. Le vétéran australien Hugo Weaving compose un patron abject avec un plaisir ironique évident.

Texte : Louis-Paul Rioux

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